Marionnettes & pantins

La collection de marionnettes ne cesse de s'agrandir. Celle de masques également. Mais il y a aussi les marionnettes que je fabrique.

Spectacle de marionnettes dans le cadre d'un projet de "Théâtre de la Foire”, en bois, à tringle, et habillées par mon amie Solange Collado avec des tissus offerts par Geneviève Rabanit. Arlequin et Polichinelle entre autres…

"La fièvre jhaqueline, entr la pea é pi l'éçhine", souvenir d'une pandémie imaginaire… En résidence à la MCP Métive-UPCP de Parthenay du 27 au 3O avril 2021 avec Évelyne Moser, Emmanuel Pariselle et Claude Ribouillault.

Évelyne Moser et Claude Ribouillault ont écrit et commencé à répéter ce spectacle de marionnettes (un théâtre (1,50 m de large, 2,20 m de haut) et une dizaine de grandes marionnettes). Ce sont des marionnettes à tringle de type Belgique-Amiens-Sicile manipulées par dessus.

 

L’un des personnages, Pierrot, parle poitevin. Nous avons prévu de manipuler, jouer des instruments, conter et chanter (et faire chanter !).

 

Le modèle revisité est le Théâtre de la Foire du début XVIIIe, avec ses personnages récurrents. Mais on confronte la troupe traditionnelle à des sujets d'actualité, comme ça se faisait à l'époque.

 

La pièce, "La fièvre jhaqueline, entr la pea é pi l’éçhine", écrite même si elle va encore évoluer, raconte comment un discours politique (Polichinelle, comme d'habitude incompréhensible) peut rendre les gens marteau.

 

Il s'agit donc d'un virus, d’une pandémie, et chacun doit confiner… Ce qui complique la vie, par exemple, de notre Pierrot, çhi caùse poétevin et qui est… cambrioleur.

 

C'est Arlequin, le médecin/Sganarelle de la troupe, qui trouvera finalement le remède.

 

Si nous voulons (et nous voulons) tourner, notamment auprès d'un public varié, des tout jeunes aux tout vieux, on ne peut, pour des questions de budget, le proposer qu'à deux. C'est compliqué mais nous avons vérifié que ça fonctionne.

 

Cela dit, nous avons en tête une autre version à 3, avec Emmanuel Pariselle (chant/conte/instruments).

 

Une résidence est actée du 24 au 27 avril dans le carré noir de la Maison des Cultures de Pays à Parthenay.

 

On doit jouer cet été (14-15 août) à Cordes, dans le Tarn, lors d’une rencontre Occitanie/Poitou, et probablement d'ici juin au TAC, le Théâtre Au Clain, salle d'Évelyne à Poitiers, si…

 

Exposition/collection : Métamorphose(s) 4 :

 

Être autre

Outre-portraits & contre- trousseaux

Masques…

Du 20 janvier au 23 février 2019 a eu lieu l'exposition de 300 masques de ma collection à la MCP de Métive-UPCP de Parthenay. Objets & images de France, d'Europe et du monde entier.

D'autres photos sont sur le site de Métive http://www.metive.org/etre-autre.html

Visitez, observez, corrélez !                          Venez vous émerveiller ou vous indigner.    Toutes les remarques, reproches, corrections, précisions sont les bienvenues !

"Être autre", c'est d'abord et aussi ne plus être soi-même… C'est pourquoi l'exposition s'écarte délibérément de l'ethno-anthropologie, ou l'"envisage" différemment :

- Alors que le terme "masque" désigne un personnage de pied en cap, cette exposition ne montre essentiellement que des parures de tête…

- Alors que les masques évoquent joie et carnaval, ici sont également piégés idées reçues et préjugés et, sans aller jusqu'aux cagoules des tueurs ou au nikab, certaines faces font grincer…

- Alors que l'usage de masques se justifie par des rituels très variés et différents (calendrier, étapes de la vie, grades, sociétés plus ou moins secrètes…), ici le classement repose aussi sur la simple physionomie (gentils & beaux ; méchants & laids ; clowns & fous ; animaux & animalités…)…

 

Ce qui devrait surtout se dégager, c'est d'abord la diversité dans l'universalité. C'est à chacun de tisser les ressemblances, de noter tel ou tel détail, de distinguer des thèmes plus larges…

En effet, rien n'est simple et cette complexité ressort clairement lorsqu'on constate qu'un bouffon peut avoir l'air menaçant ou qu'un diable est souriant…

Cette diversité dans les semblables, c'est précisément la base de l'universalité mais aussi de la vraie matière à partages : les différences…

Dès le montage réalisé, d'autres images apparaîtront ici !

 

Être autre…

 

Les masques sont plus que des objets, ce sont, autant que des personnes / personnages d’emprunt, des coulisses portables qui permettent de tester, comme porteur ou spectateur, d’autres identités que celle du quotidien.

Selon le supplément de visage, de tournure ou de rôle pour lequel on opte ou auquel on aime s’identifier, on fait plus ou moins corps avec le personnage choisi ou conventionnel.

Le visage se laisse recouvrir à mesure qu’on disparaît derrière cet “autre” qu’on “devient”. La voix elle-même se transforme parfois.

Cette collection de masques de fêtes, de carnavals, de théâtre… montre des parentés mondiales, aspects universels du genre, mais aussi une diversité sans limite. Si l'usage qu'on en fit va du déguisement presque sans arrière-pensées aux rituels les plus graves, ils sont là côte à côte pour célébrer nos rêves d'être autre(s)… Ce ne sont pas forcément des objets de prix, leur authenticité vaut moins que le pouvoir qu’ils ont d’emprunter notre regard, nos mouvements, notre voix et ce que nous sommes en mesure d’imiter…

Etiquettes fluctuantes & apparences trompeuses…

 

 

 

Une approche typologique conçue pour une exposition ne doit pas « masquer » les croisements, les ambiguïtés : un masque peut n’être ni vraiment positif ni absolument négatif ; les physionomies zoomorphes, sauvages ou non, ou bouffonnes, pas toutes drôles, se mêlent souvent ; ce qu’est un vrai masque ou ce qu’il n’est pas est évidemment sujet à caution…

Ce qui est sûr, c’est que le masque – costume et panoplie ou bien simple accessoire de visage – tour à tour ou à la fois, dérange, effraie, fait rire et émerveille.

De la mi-juillet à la mi-octobre 2018, au cuvier du musée d'Airvault (Deux-Sèvres), dans l'ancienne abbaye, s'est tenue l'exposition de ma collection de marionnettes, avec visite conférence le 26 août à 18h00 et spectacle à 20h30 par Evelyne Moser & Claude Ribouillault ! Merci à toutes les aides pour le montage, notamment Mattieu Manceau, Suzel Barret, merci aussi aux amis belges Thierry Legros & Christine Van Raemdonck, à qui l'on doit également les photos suivantes…

Le 18 août dernier, nous avons donné, durant une randonnée autour de Mers-sur-Indre, près de Nohant-Vic, une version de notre spectacle "Maurice, l'autre Sand" (Evelyne Peyronelle Moser & Claude Ribouillault). Merci à Brigitte Cendrier, l'une des marcheuses, pour ses beaux clichés !

Grâce à Aliette & J.-F. Bloyet, marcheurs de cette randonnée, voici une autre galerie de photographies pour revivre ou imaginer cet hommage à "Maurice, l'autre Sand" !

Le même spectacle "Maurice, l'autre Sand", avec Evelyne Peyronelle Moser et Claude Ribouillault, était donné dans une version avec projections, deux castelets, plus théâtrale, au cuvier du Musée d'Airvault le 26 août 2017 !!! Merci à Jacques Gautry pour ces photogrammes tirés de ses vidéos :

C'était la fête des écoles à Ménigoute le 28 septembre 2014. L'occasion de revoir le grand-père et ses petits-enfants…

Une vidéo d'exposition à St-Flour, il y a quelque temps

Un coin de plafond dans mon bureau… Ph. E. Collado
Un coin de plafond dans mon bureau… Ph. E. Collado
Un autre angle, avec les Aminennoises et quelques africaines… Photo Emile Collado
Un autre angle, avec les Aminennoises et quelques africaines… Photo Emile Collado
Spectacle mené avec mes petits-ernfants, marionnettes à tringle, fête du collège de Ménigoute (79),sur la place, septembre 2013
Spectacle mené avec mes petits-ernfants, marionnettes à tringle, fête du collège de Ménigoute (79),sur la place, septembre 2013

 

 

« Nous / autres »

 

masques & marionnettes…

 

 

 

Masques et marionnettes sont plus que des objets, ce sont, autant que des personnes / personnages d’emprunt, des coulisses portables qui permettent de tester, comme porteur, manipulateur ou spectateur, d’autres identités que celle du quotidien. Selon le supplément de visage, de tournure ou de rôle pour lequel on opte ou auquel on aime s’identifier, on fait plus ou moins corps avec le personnage choisi ou conventionnel.

 

Du simple maquillage direct jusqu’à la statuette révérée et/ou promenée, en passant par les masques envahissant plus ou moins le visage ou le corps, ou les marionnettes plus ou moins solidaires du regard ou du geste de leur manipulateur. Le visage se laisse recouvrir de plus en plus à mesure qu’on disparaît derrière l’autre qu’on “devient”, ou à mesure qu’on se cache derrière le castelet. La voix elle-même se transforme parfois.

 

 

 

Cette exposition de Claude Ribouillault propose une réflexion autour d’une collection de masques et de marionnettes d’un peu partout, utilisées lors de fêtes, de carnavals, dans des théâtres spécifiques… Elle tente de montrer les parentés quasi mondiales du genre, avec des familles de personnages étonnamment ressemblantes (géographiquement, mais aussi entre masques et marionnettes), avec des figures récurrentes comme les “hommes sauvages” (qui marquent la crainte et l’émerveillement de la frontière sauvage / civilisé), les héros simples naïfs et gourmands (Guignol, Arlequin, Lafleur, Tchanché…), etc. Ce ne sont pas forcément des objets de prix, leur authenticité vaut moins que le pouvoir qu’ils ont d’emprunter notre regard, notre voix (ou ce que nous sommes en mesure d’imiter), nos mouvements…

 

 

 

Plus d’une centaine d’objets (masques, marionnettes, affiches, cartes-postales, décors, accessoires…), des textes, des agrandissements de documents plus ou moins anciens… et au moins un castelet, théâtre de marionnettes, disposé à s’animer régulièrement…

 

 

 

exposition à St-Flour (Cantal), juin-août 2013
exposition à St-Flour (Cantal), juin-août 2013
Marionnette à tringle liégeoise, soldat
Marionnette à tringle liégeoise, soldat
Marionnette à tringle liégeoise, Tchantchés ?
Marionnette à tringle liégeoise, Tchantchés ?